Environ 800 mots en deux sous-parties
Il est recommandé d’utiliser la première partie pour définir tous les termes de votre papier, les mots clefs, vous avez énoncé votre sujet (décrit, expliqué).
Il est recommandé d’utiliser la deuxième partie pour développer son paradoxe.
- Nous avons commencé avec 3 références pour vous aider à démarrer néanmoins il en faut plus pour l’intégralité du papier (au moins 8) il vous faut au moins une référence académique persée.fr ou autre, n’oubliez pas de justifier ce que vous annoncez, cherchez les sites spécialisés dans votre domaine de recherche (université, économie, mode, immigration…).
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Allez chercher des statistiques à l’insee.fr. (https://www.insee.fr/fr/accueil)
L’Institut national de la statistique et des études économiques collecte, produit, analyse et diffuse des informations sur l’économie et la société françaises
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Statistica travaille par thèmatique et dossiers
https://fr.statista.com/etudes-et-rapports/
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- Un pourcentage par exemple (d’où vient-il ?), une carte, une loi, une infographie… il faut tout justifier
- N’oubliez pas que dans notre cours on parle de la France (donc les comportements, chiffres, lois etc… ne sont pas celles/ceux des USA)
- C’est toujours une bonne idée de faire des recherches en français (et pas en anglais) car cela vous donne le bon vocabulaire. Lorsque vous traduisez cela ne veut plus rien dire.
- N’utilisez pas des sources américaines que vous allez traduire (google translate) et qui vont vous donner les mauvais termes.
- La première partie doit donner l’état de la France dans votre sujet (économie, université, forêt, mode, publicité, religion, immigration) la France ce n’est pas les USA.
- Vous devez définir dans votre première partie les termes utilisés (définitions, situation).
Il est recommandé d’utiliser la première partie pour définir tous les termes de votre papier, les mots clefs.
Utilisez BONPATRON : https://bonpatron.com/
Conseil n°1 : écrire, encore et toujours
Comment mieux écrire ? “En écrivant régulièrement et le plus souvent possible”, répond sans hésiter Corinne Durand Degranges, directrice du collège Jeanne d’Arc à Apt (84). “On dit souvent que pour améliorer son écriture, il faut beaucoup lire, mais, en réalité, il faut écrire souvent”, insiste-t-elle. Écrire oui, mais quoi ? Écrivez ce qui vous fait plaisir, l’essentiel est que vous preniez la plume. “Trop d’élèves n’écrivent pas par crainte de mal faire”, regrette-t-elle.
Autre astuce : lisez votre texte à voix haute, vous vous rendrez compte de ce qui ne va pas. “L’idéal est d’avoir un auditoire pour vous aider à repérer ce qui peut être amélioré”, continue l’enseignante.
Conseil n°2 : réfléchir avant d’écrire
Avant de vous lancer dans la rédaction, prenez le temps de réfléchir à ce que vous allez écrire. Posez-vous des questions du type : “Qu’est-ce que je veux dire ? Comment je vais le dire ?” Si vous racontez une histoire, faites-la défiler une première fois, en intégralité, dans votre tête.
Vous pouvez également la représenter sous la forme d’un schéma ou faire une petite fiche de présentation des protagonistes. “Dans tous les cas, ne commencez pas à écrire un récit tant que vous ne savez pas comment il se termine, au risque de vous perdre en chemin”, met en garde l’enseignante de français.
Françoise Bedoucha, professeure de lettres en collège insiste, quant à elle, sur la nécessité de structurer ses propos. “Tout écrit doit être organisé, ce qui implique de faire un brouillon.”
Quand vous écrivez, demandez-vous si ce que vous dîtes est compréhensible par quelqu’un d’autre. “Pour le savoir, le mieux est de laisser reposer votre écrit, quelques minutes s’il s’agit d’un travail en classe ou toute la nuit s’il est fait à la maison”, conseille Françoise Bedoucha. Quand vous le reprendrez, à tête reposée, les erreurs vous sauteront aux yeux.
Conseil n°3 : faites simple
Faites des phrases courtes. “Plus de deux lignes pour une même phrase, c’est trop !”, martèle Corinne Durand Degranges. L’idéal est d’alterner séquences longues et courtes. Pour rythmer votre propos, faites des phrases non verbales.
Évitez le bla-bla… “Il n’y a rien de pire qu’un élève qui n’a rien à dire et qui le cache derrière des propos creux”, s’agace l’enseignante. Adoptez un vocabulaire simple mais précis. N’employez pas de termes dont vous ne maîtrisez pas le sens, au risque de confusions. Quant aux répétitions, évitez-les en utilisant des synonymes.
Attention également à la ponctuation, elle peut changer le sens d’une phrase. Rappelez-vous enfin que “le style écrit est plus soutenu que le style oral”, insiste Corinne Durand Degranges. Françoise Bedoucha conseille, elle, à ses élèves de travailler en plusieurs étapes : il faut d’abord s’occuper du fond et, ensuite, travailler la forme.
Conseil n°4 : faites propre
Bien écrire, c’est aussi écrire lisiblement et proprement. “Si on est gêné dans la lecture parce qu’on peine à déchiffrer l’écriture, on ne peut pas s’attacher au fond. On peut avoir le sentiment qu’une pensée n’est pas assez structurée, tout simplement parce que la lecture n’est pas fluide“, explique Françoise Bedoucha.
Seule solution pour éviter ce genre de problèmes ? Soigner la présentation. Optez pour la sobriété. L’alternance de rose, violet ou des tonnes de Tipp-Ex ne sont généralement pas appréciées.
Les articulateurs
- il est important de tout articuler.
- Le première partie doit dresser l’état de votre sujet.
- Exemple un cas d’étude sur un vignoble biologique dans le village de St Pantaleon de L’arche, il va falloir d’abord que je parle du vignoble français et du vin biologique (qu’est-ce qu’un vin biologique en France ?).
- Je ne peux pas parler de la Jungle de Calais sans avant parler de l’immigration en France, de la population immigrée, etc…
- Je ne peux pas parler du redressement de l’économie française après la pandémie sans avant expliquer les effets de la pandémie et la crise qui a suivi.
Idéalement :
1) Première partie = explication des termes, explication de la situation dans laquelle va se dérouler mon cas d’étude. mots clefs de mon cas d’étude.
Cette première partie va expliquer le phénomène dont je parle.
2) Deuxième partie = je vais traiter de mon cas d’étude, l’expliquer le définir, soit donner les points positifs, soit décrire la loi, son but. Je vais énoncer mon paradoxe en relation avec ma question argumentative.
3) Troisième partie, Je lance ma question argumentative principale, je donne les limites de mon cas d’étude, je le questionne.
Vous devez introduire chaque partie et sous partie de votre texte
Transition entre l’introduction et la première partie (il s’agit d’une introduction)
1a) Première sous-partie
transition vers la seconde sous partie
1b) Deuxième sous partie
transition qui clôture la première partie et introduit la seconde
Vous devez documenter vos idées.
Il faut au minimum 6 sources différentes dont au moins une source de recherche (de type persee.fr)
Rappel
Les articulateurs
il est important de tout articuler.
Vous ne devez pas avoir une suite de phrase qui se suivent sans lien. Les articulateurs sont des éléments qui vont permettre de connecter les phrases, les paragraphes, ou les idées.
Les connecteurs les plus courants sont des adverbes du type : “cependant, néanmoins, c’est pourquoi, ainsi, de fait, par conséquent, mais,
LES ARTICULATEURS
(se sont des mots d’enchaînement)
Pour établir une chronologie
D’abord, ensuite, et puis, finalement, enfin, aussitôt que, dès que, quand, maintenant, bientôt, aujourd’hui, hier, demain, rarement, souvent, quelquefois, jamais. Non seulement, mais encore.
En effet, c’est-à-dire, comme ça, ainsi, au demeurant.À cet égard
À propos de
En ce qui a trait
Pourquoi? parce que,car,puisque,grâce à,à cause de.
Pour exprimer la conséquence
Donc, par conséquent, et alors, c’est pourquoi, ainsi donc, de surcroît.
Pour ajouter une idée
Et, et puis, ou, en plus, aussi, de même, d’ailleurs.
Par exemple, ainsi, notamment.
Pour souligner une opposition
Mais, pourtant, en fait, au contraire, au lieu de, plutôt, malgré, cependant, tandis que, bien que, même si, avoir beau, du moins. Néanmoins.
Pour conclure
Voilà, enfin, finalement, conclusion, pour finir. En définitive
Tout bien pesé
En somme, Étant donné
Pour indiquer le lieu
Ici, là-bas, partout, dans le monde.
Pour remarquer la quantité
Très, trop, beaucoup, plus, presque, plutôt, tellement.
• Dans l’ensemble
• En d’autres termes
• En définitive
• En somme
• Essentiellement
• Somme toute
• Tout compte fait
« Genre Argumentatif»
-
Argumenter
Convaincre (argumenter)
Lorsqu’un auteur veut convaincre, il fait appel à votre RAISON. Il essaye d’obtenir votre adhésion réfléchie à sa cause.
Pour cela, il emploie plusieurs moyens :
Des arguments rationnels.
Pour convaincre, l’auteur utilise des arguments logiques (avec des raisonnement du type inductif ou déductif) souvent organisés en paragraphes
Des connecteurs logiques
Les connecteurs logiques mettent en avant l’articulation logique entre les idées (ainsi, donc, puisque, pourtant etc)
Persuader
Lorsqu’un auteur veut persuader, il fait appel à vos SENTIMENTS.
Il fait naître en vous une ÉMOTION.
Il ne vous fait pas adhérer à son point de vue grâce à un raisonnement logique.
Il vous fait adhérer à son point de vue parce qu’il vous touche. Parce qu’il vous amuse ou vous émeut, vous fait rire ou pleurer.
Pour vous persuader, l’auteur a recours à :
Des images (comparaisons, métaphores, personnifications) qui font naître en vous une émotion.
Des procédés oratoires tels les apostrophes et questions rhétoriques.
Ces procédés interpellent le lecteur, attirent son attention.
La ponctuation exclamative communique l’émotion de l’auteur (joie, peine, indignation…)
Conclusion sur convaincre et persuader :
- Associez le verbe convaincre au mot raison.
- Associez le verbe persuader au mot sentiment.
Persuader et convaincre ne sont pas des opposés. Ce sont deux verbes complémentaires. Un auteur peut dans son texte mêler deux stratégies : convaincre et persuader.
2) L’argumentation directe et indirecte.
Dans un texte argumentatif, l’auteur fait passer un message : c’est la thèse.
Il peut faire passer cette thèse directement ou indirectement.
L’argumentation directe ou explicite
Un auteur argumente directement lorsque :
♦ Il argumente lui-même, personnellement, sans utiliser d’intermédiaire. Il ne fait pas passer son message à travers un récit ou une fiction.
♦ Le message est explicite. La thèse est clairement formulée. Le lecteur n’a pas besoin de déduire le message à partir d’un récit tel que le conte ou la parabole par exemple.
Où trouve-t-on le plus souvent une argumentation directe ?
Dans les essais.
Car l’essai propose la réflexion personnelle d’un auteur sur un sujet :
♦ Le point de vue de l’auteur y est explicite.
♦ Le point de vue exposé est personnel à l’auteur.
Le but de l’essai :
Trois points sont importants pour cerner le but de l’essai :
L’essai est un texte argumentatif : il a pour but d’argumenter. On trouve donc toujours dans un essai une stratégie argumentative : convaincre ou persuader.
L’essai se distingue du traité car il ne tend pas à l’exhaustivité. (le traité, plus rigoureux, est censé épuiser un sujet donné).
L’essai n’est pas un genre narratif. Il s’oppose à la fiction. Il convient donc de distinguer l’essai de l’apologue qui a recours à un récit fictif pour illustrer une morale.
L’essai : argumentation directe ou indirecte ?
L’essai s’oppose à la fiction. Dans un essai, l’auteur présente ses idées sans recourir à un récit fictif.
Par conséquent, un essai a recours à une argumentation directe.