Cette année, nous aurons les élections présidentielles
- le dimanche 10 avril 2022 pour le premier tour ;
- le dimanche 24 avril 2022 pour le second tour.
- C’est l’article 7 de la Constitution du 4 octobre 1958 qui encadre le calendrier de l’élection présidentielle en France. « L’élection du nouveau président a lieu vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus avant l’expiration des pouvoirs du président en exercice », dispose le texte.
Pour rappel, l’actuel chef de l’État, Emmanuel Macron, avait pris ses fonctions le 14 mai 2017. En conséquence, son mandat s’achèvera au plus tard le 13 mai 2022. C’est à cette date, qui marque la fin officielle de son quinquennat, que doit avoir lieu la passation de pouvoirs éventuelle avec son successeur.
En 2017, le premier tour de la présidentielle s’était déroulé le dimanche 23 avril 2017 et le second tour, le dimanche 7 mai 2017.
- POUR RAPPEL : pour être en capacité de se présenter à l’élection présidentielle, les candidats doivent obligatoirement rassembler au moins 500 parrainages (les fameuses « 500 signatures ») d’élus locaux répartis dans 30 départements ou territoires d’Outre-mer différents, sans que plus du dixième de ces 500 signatures (soit 50) proviennent d’un même département ou territoire. Ces signatures sont directement envoyées au Conseil constitutionnel par les élus signataires. Pour la prochaine élection présidentielle, la période de collecte des parrainages « débutera au lendemain de la publication du décret de convocation des électeurs qui interviendra début 2022 », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à l’issue du Conseil des ministres du 13 juillet 2021.
merci de regarder la vidéo pour comprendre le système
L’élection présidentielle française de 2022, douzième élection présidentielle de la Ve République et onzième au suffrage universel direct, est un scrutin permettant d’élire le président de la République pour un mandat de cinq ans. Cette élection se déroulera les dimanches 10 et 24 avril 2022, sauf décès ou démission du président en exercice, Emmanuel Macron. Si aucun candidat ne remporte la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, un second tour aura lieu entre les deux premiers candidats deux semaines plus tard.
Possible nouvelle candidature d’Emmanuel Macron
Élu en 2017, Emmanuel Macron est éligible à un second mandat consécutif. En vertu de l’article 6 de la Constitution française, nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs de président de la République française1. Emmanuel Macron, qui a seulement été élu à l’issue de l’élection présidentielle de 2017 (face à Marine Le Pen), peut donc constitutionnellement présenter sa candidature en 2022. Les débuts de la présidence Macron sont notamment marqués par l’affaire Benalla et le mouvement des Gilets jaunes, qui le pousse à organiser un grand débat national. La seconde partie de son quinquennat est caractérisée par un projet contesté puis reporté de réforme des retraites, la mise en place d’une convention citoyenne pour le climat et la pandémie de Covid-19. Selon plusieurs médias, le chef de l’État prépare sa campagne présidentielle à partir du début de l’année 2021
Affaiblissement du « front républicain »
Dans un numéro du week-end de février 2021, le journal Libération titre, reprenant les mots d’un citoyen français : « J’ai déjà fait barrage, cette fois c’est fini ». Le quotidien rapporte que, dans le cas d’un nouveau second tour opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen, de nombreux électeurs de gauche ne voteront pas pour l’actuel président, en raison de son positionnement davantage à droite qu’en 2017, ce qui rompt avec le « front républicain », traditionnellement appliqué face à l’extrême droite5. Selon un sondage Harris Interactive pour Commstrat, publié début mars 2021, une grande part des électeurs refuseraient de voter pour l’un des deux au second tour, le score étant alors jugé serré : 47 % pour Marine Le Pen et 53 % pour Emmanuel Macron.
Divisions de l’opposition traditionnelle
Contrairement à 2007 et 2012 avec Nicolas Sarkozy et comme en 2016-2017, aucun candidat ne s’impose naturellement à droite, dont le principal parti est Les Républicains (LR). Xavier Bertrand, membre de LR jusqu’à l’élection de Laurent Wauquiez à la présidence du parti en 2017, est perçu comme le favori des sondages et annonce sa candidature en mars 2021, précisant qu’il ne souhaite pas passer par une élection primaire. En juillet 2021, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Hervé Morin appellent à l’organisation d’une primaire, bien que la direction de LR voie dans ce scrutin un facteur de divisions. Le chercheur Antoine Bristielle observe que la gauche est « clairement séparée en deux grandes tendances », avec d’une part le Parti socialiste et Europe Écologie Les Verts, alignés sur la plupart des enjeux, et d’autre part l’électorat proche de La France insoumise ; les principales divergences entre ces blocs portent selon lui sur la question économique et sur l’Union européenne, et amoindrissent la probabilité d’une candidature d’union ainsi que celle de la qualification d’une personnalité de gauche au second tour.
Mode de scrutin
Le président de la République est élu directement par la population au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois de façon consécutive. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour de scrutin, un second tour a lieu quatorze jours plus tard entre les deux candidats ayant recueilli le plus de suffrages au premier toura. Au second tour, le candidat qui recueille le plus de suffrages l’emporte.
Le Conseil constitutionnel est, en vertu de l’article 58 de la Constitution, garant de la régularité de l’élection, de l’examen des réclamations et de la proclamation des résultats.
Conditions de candidature
Chaque candidat doit satisfaire plusieurs conditions :
- être de nationalité française ;
- ne pas être privé de ses droits civiques concernant l’éligibilité ;
- être âgé d’au moins 18 ans ;
- être inscrit sur une liste électorale ;
- avoir satisfait aux obligations imposées par le code du service national ;
- ne pas être placé sous tutelle ou sous curatelle ;
- avoir établi une déclaration de situation patrimoniale ;
- posséder un compte bancaire de campagne ;
- ne pas être candidat à un troisième mandat consécutif de président de la République ;
- recueillir 500 « parrainages » de parlementaires ou d’élus locaux : ces parrainages doivent provenir d’au moins trente départements ou collectivités d’outre-mer différents et pas plus d’un dixième des élus signataires ne doit provenir du même département ou de la même collectivité d’outre-mer. La loi organique du impose la publication de l’ensemble des noms, au lieu de 500 tirés au sort comme c’était le cas antérieurement. Ils doivent être envoyés directement au Conseil constitutionnel, par voie postale, qui les publie au fur et à mesure sur le site mis en place pour cette élection.
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Candidats en course 40
Gauche extrême ou radicale : 6
Gauche : 6
Ecologie : 3
Droite : 8
Droite extrême ou radicale : 5
Divers : 12
En course

Nathalie Arthaud, 51 ans
Lutte ouvrière (Gauche extrême ou radicale)
Professeure d’économie dans un lycée, l’héritière d’Arlette Laguiller se lance dans sa troisième candidature pour une présidentielle, après avoir récolté autour de 0,6% des voix en 2012 et 2017. Elle ne se présente pas dans l’espoir de devenir présidente, mais de renverser le système.

Gérard Filoche, 75 ans
La Gauche démocratique et sociale (GDS) (Gauche extrême ou radicale)
Cofondateur de SOS Racisme, syndicaliste, militant communiste, il a rejoint le PS en 1994, devenant l’un de ses dirigeants. Il en est exclu en 2018 pour avoir relayé un photomontage antisémite. Retraité de l’Inspection du travail, il se présente à la primaire populaire.

Anasse Kazib, 34 ans
Courant communiste révolutionnaire-Révolution permanente (Gauche extrême ou radicale)
Ce cheminot et syndicaliste SUD-Rail s’est fait connaître aux côtés des “gilets jaunes”, ainsi que sur les plateaux de Cyril Hanouna et des “Grandes Gueules”. Il avait proposé sa “pré-candidature” au NPA, qui l’a rejetée et a dénoncé sa démarche. Son courant a quitté le parti.

Jean-Luc Mélenchon, 70 ans
La France insoumise (Gauche extrême ou radicale)
Député des Bouches-du-Rhône, il s’est engagé dès novembre 2020 dans sa troisième campagne présidentielle. L’ancien socialiste se lance une nouvelle fois sans alliés. En 2017, il avait manqué le second tour pour 600 000 voix (19,58%).

Philippe Poutou, 54 ans
Nouveau Parti anticapitaliste (Gauche extrême ou radicale)
Elu CGT et ouvrier de l’usine Ford de Blanquefort (Gironde), il se consacre à la politique depuis la fermeture du site en 2019. En 2020, il a été élu au conseil municipal de Bordeaux dans une alliance avec LFI. Candidat en 2012 et 2017, il avait reçu autour de 1,1% des voix.

Fabien Roussel, 52 ans
Parti communiste français (Gauche extrême ou radicale)
Député du Nord, cet ancien journaliste sera le premier candidat communiste depuis Marie-George Buffet en 2007 (1,93%). Sa décision a été plébiscitée par les militants (82%) qui l’avaient porté à la tête du parti en 2018 sur la promesse de s’éloigner de Jean-Luc Mélenchon, soutenu en 2012 et 2017.

Anna Agueb-Porterie, 23 ans
Aucun (Gauche)
Cette candidate à la primaire populaire travaille à accompagner des collectifs citoyens dans différentes luttes et est engagée contre les risques industriels. Elle plaide pour une société “écologique, démocratique et sociale” et pour une éducation populaire.

Anne Hidalgo, 62 ans
Parti socialiste (Gauche)
Première adjointe pendant treize ans, elle est devenue maire de Paris en avril 2014 et a été réélue en juillet 2020. Anne Hidalgo a été désignée par le Parti socialiste pour le représenter, le 14 octobre, à l’issue d’un vote des militants.

Pierre Larrouturou, 57 ans
Nouvelle donne (Gauche)
Passé par le PS et EELV, il a fondé en 2013 le parti Nouvelle donne. En 2019, il est élu au Parlement européen après une alliance avec le PS et Place publique. C’est sa cinquième tentative à l’élection présidentielle, cette fois dans le cadre de la primaire populaire.

Charlotte Marchandise, 47 ans
Sans étiquette (Gauche)
Cette candidate à la primaire populaire, adjointe à la santé et l’environnement à la mairie de Rennes de 2014 à 2020, veut rassembler la gauche. En 2017, elle avait remporté une autre consultation citoyenne, laprimaire.org, mais n’avait pas réuni assez de parrainages.

Philippe Mazuel, 65 ans
Pace (Gauche)
Ancien adjoint au maire d’Abbeville (Somme), Philippe Mazuel a confondé le parti pro-européen de centre-gauche Pace. Il avait déjà présenté sa candidature à la primaire citoyenne de 2017, ainsi qu’à plusieurs autres scrutins depuis. Il s’est déclaré candidat en octobre 2021.

Arnaud Montebourg, 59 ans
L’Engagement (Gauche)
Nommé ministre de l’Economie après l’élection de François Hollande, il a quitté le gouvernement en 2014. Après un deuxième échec au stade de la “primaire citoyenne” organisée par la gauche en 2017, il s’est retiré de la politique et du PS, créant des marques de miel, d’amandes et de glaces.

Yannick Jadot, 54 ans
Europe Ecologie-Les Verts (Ecologie)
Député européen, il a remporté la primaire des écologistes, le 28 septembre 2021, avec 51,03% des voix au second tour. En 2017, il avait déjà gagné ce scrutin mais s’était rallié à Benoît Hamon (PS). Ancien de l’ONG Greenpeace, il menait la liste EELV aux européennes de 2019 (13,47%).

Hélène Thouy, 37 ans
Parti animaliste (Ecologie)
La cofondatrice du parti, crée en 2016, s’est déjà présentée à plusieurs élections dont les européennes, où sa liste a surpris (2,16% des voix). L’intégralité de son programme porte sur la défense des intérêts des animaux. Avocate, Hélène Thouy défend notamment L214.

Antoine Waechter, 72 ans
Mouvement écologiste indépendant (Ecologie)
Pionnier de l’écologie politique en France, il a représenté les Verts à la présidentielle de 1988 (3,8%) et été élu régional en Alsace. En 2017, il avait échoué à réunir 500 parrainages. Il se présente hors de la primaire des écologistes, rejetant leur positionnement à gauche.

Michel Barnier, 70 ans
Les Républicains (Droite)
Ancien commissaire européen et négociateur en chef du Brexit d’octobre 2016 à mars 2021, plusieurs fois ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, il veut rassembler la droite et le centre. Il s’est porté candidat à l’investiture de la droite en vue de la présidentielle le 26 août 2021.

Xavier Bertrand, 56 ans
La Manufacture (Droite)
Ex-ministre de la Santé et des Solidarités sous Jacques Chirac et du Travail pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, il a également dirigé l’UMP (ex-Les Républicains), qu’il a quitté en 2017. Président de la région Hauts-de-France, il est candidat à la présidentielle depuis mars 2021.

Eric Ciotti, 56 ans
Les Républicains (Droite)
Ce cadre des Républicains, député des Alpes-Maritimes et proche de Nicolas Sarkozy, représente l’aile conservatrice de son parti, préoccupée par les questions sécuritaires et identitaires. Il s’est déclaré candidat à l’investiture de la droite pour l’élection présidentielle le 26 août 2021.

Philippe Juvin, 57 ans
Les Républicains (Droite)
Ce membre du parti Les Républicains, maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), s’est fait connaître du public pendant la pandémie en tant que chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou, à Paris. Il s’est déclaré candidat à l’investiture de la droite le 26 juillet 2021.

Jacline Mouraud, 54 ans
Sans étiquette (Droite)
Faisant partie des premières figures des “gilets jaunes”, elle a pris ses distances avec le mouvement. Cette hypnothérapeute se définit aujourd’hui comme appartenant à la “droite sociale”. Elle s’est déclarée candidate à la présidentielle le 7 décembre 2020.

Régis Ollivier, 69 ans
Indépendant (Droite)
Novice en politique, il se présente pour un seul mandat. Cet ancien lieutenant-colonel, qui dit avoir signé la très commentée tribune de militaires publiée par Valeurs actuelles, s’est déclaré candidat en avril 2021.

Denis Payre, 58 ans
Les Républicains (Droite)
Cet entrepreneur, à la tête d’une start-up, s’est lancé en politique en 2013 avec le parti Nous citoyens, un mouvement libéral qui se veut transpartisan. Denis Payre s’est déclaré candidat à l’investiture de la droite pour l’élection présidentielle, le 29 août 2021.

Valérie Pécresse, 54 ans
Soyons libres (Droite)
Ex-ministre de Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2012, elle a quitté Les Républicains en 2019 pour fonder son propre parti, Soyons libres, qui se veut à la fois libéral et conservateur. Présidente de la région Ile-de-France, elle a annoncé sa candidature à l’investiture de la droite le 22 juillet 2021.

Nicolas Dupont-Aignan, 60 ans
Debout la France (Droite extrême ou radicale)
Ex-haut fonctionnaire, diplômé de l’ENA, élu député depuis 1997, Nicolas Dupont-Aignan participe à sa troisième élection présidentielle. A la tête de son parti, Debout la France, il avait appelé à voter Marine Le Pen au second tour de 2017. Il est candidat depuis septembre 2020.

Marine Le Pen, 53 ans
Rassemblement national (Droite extrême ou radicale)
La présidente du Rassemblement national participe à sa troisième élection présidentielle. Comme son père en 2002, Marine Le Pen était au second tour en 2017. Elle a perdu avec 34% des voix contre 66% pour Emmanuel Macron. Elle s’est déclarée candidate pour 2022 dès janvier 2020.

Antoine Martinez, 73 ans
Volontaires pour la France (Droite extrême ou radicale)
Ce général à la retraite dirige Volontaires pour la France, un groupuscule militaire d’extrême droite qui compte parmi ses objectifs “la défense de nos racines chrétiennes et (…) la dénonciation de l’islamisation”. Antoine Martinez est candidat depuis juillet 2020.

Florian Philippot, 40 ans
Les Patriotes (Droite extrême ou radicale)
Ex-numéro 2 du Front national (ancien nom du Rassemblement national) qu’il a quitté en 2017, il dirige désormais son propre parti, Les Patriotes. Florian Philippot s’est distingué, cet été, comme une figure des opposants au pass sanitaire. Il s’est déclaré candidat le 14 juillet 2021.

Jean-Frédéric Poisson, 58 ans
VIA, La Voie du peuple (Droite extrême ou radicale)
Cet ex de l’UMP (ancien nom des Républicains), aujourd’hui chef d’entreprise et à la tête du très conservateur parti La Voie du peuple (ex-Parti chrétien-démocrate), prône l’union des droites, du parti Les Républicains au Rassemblement national. Il s’est déclaré candidat en juillet 2020.

François Asselineau, 64 ans
Union populaire républicaine (Divers)
En 2017, cet ancien haut fonctionnaire et partisan du “Frexit” (la sortie de l’Union européenne) avait récolté 0,92% des voix. En 2020, des cadres de l’UPR ont demandé sa démission du parti après des accusations d’agressions sexuelles. Mis en examen en février 2021, il a maintenu sa candidature, annoncée dès 2019.

Marie Cau, 56 ans
Sans étiquette (Divers)
Cette ingénieure informatique est la première personne ouvertement transgenre à être devenue maire en France, à Tilloy-lez-Marchiennes (Nord). Elle ne se présente pas en tant que “porte-drapeau LGBT” mais pour apporter de la “bienveillance” au débat politique. Elle s’est déclarée le 19 mars 2021.

Clara Egger, 33 ans
Espoir RIC 2022 (Divers)
Spécialiste de l’humanitaire, elle est enseignante-chercheuse en sciences politiques aux Pays-Bas. Elle a pour unique proposition l’ajout à la Constitution d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC) constituant, et laisserait le Premier ministre gouverner. Elle est candidate depuis avril 2021.

Philippe Furlan, 58 ans
Sans étiquette (Divers)
Cet informaticien jurassien, qui a longtemps vécu à San Francisco, veut mener une campagne “100% sur le numérique”. Il défend le référendum d’initiative citoyenne (RIC) et dit vouloir être le président “des blouses blanches, des ”gilets jaunes” ou encore “des bonnets rouges”. Il est candidat depuis septembre 2021.

Fabrice Grimal, 40 ans
La Concorde citoyenne 2022 (Divers)
“Gilet jaune” et souverainiste, cet entrepreneur dans l’événementiel se décrit comme un “gaulliste social” et porte un programme collaboratif conçu avec l’aide de Solidarité et progrès, le parti de Jacques Cheminade. Il s’est déclaré candidat le 10 juin 2021.

Georges Kuzmanovic, 48 ans
République souveraine (Divers)
Porte-parole de Jean-Luc Mélenchon en 2017, il avait quitté LFI un an plus tard en raison de nombreux désaccords. Cet ancien militaire, aujourd’hui salarié d’une grande entreprise, défend un projet “souverainiste et social” qui dépasse selon lui le clivage droite-gauche. Il s’est déclaré le 3 septembre 2021.

Luc Laforets, 61 ans
Une perspective – la 6e République (Divers)
Le programme de cet ingénieur informaticien consiste à adopter une nouvelle Constitution. Il dit vouloir lutter contre la “barbarie”, dans laquelle il inclut aussi bien la délinquance que les problèmes environnementaux. Il est candidat depuis février 2020.

Alexandre Langlois, 38 ans
Refondation 2022 (Divers)
Dirigeant du syndicat de policiers Vigi (ex-CGT Police), il a été révoqué de la police pour avoir critiqué sa hiérarchie, une sanction suspendue par la justice. Candidat LFI aux législatives 2017, il se dit aujourd’hui ni de droite ni de gauche. Il s’est déclaré le 2 juin 2021.

Jean Lassalle, 66 ans
Résistons (Divers)
Candidat en 2017, il s’était hissé à la septième place (1,21%), soit le mieux placé des “petits”candidats. Député des Pyrénées-Atlantiques, il a été maire de son village natal, Lourdios-Ichère, pendant quarante ans, et se présente comme un représentant de la France rurale. Il s’est déclaré le 16 mars 2021.

Gilles Lazzarini, 55 ans
Parti politique pour la paix et la protection de la planète (Divers)
Se considérant à “l’extrême centre”, cet agent immobilier reprend des thèmes des “gilets jaunes”, des souverainistes et des anti-pass sanitaire. Il se présente comme le fondateur d’une ONG, l’OMPE, qui propose des solutions technologiques aux problématiques écologiques.

Martin Rocca, 21 ans
Constituante 2022 (Divers)
Parti à la rencontre des maires cet été, cet étudiant ne se voit pas président, mais espère être candidat au premier tour. Il propose de réécrire la Constitution pour rendre le système politique plus représentatif, et mieux lutter contre la crise climatique. Il s’est déclaré le 9 janvier 2021.

Gildas Vieira, 47 ans
La France autrement (Divers)
Docteur en santé publique, il a été adjoint au maire de Blois (Loir-et-Cher) de 2016 à 2020. Gildas Vieira a ensuite rejoint l’opposition municipale et s’est aussi présenté aux élections régionales. Il a annoncé sa candidature, qui se veut citoyenne, en août 2021, à Blois.
Les partis politiques en France
En France, les principaux partis politiques qui représentent les courants d’idées les plus représentatifs sont : la Droite, l’Extrême Droite, La Gauche, l’extrême Gauche, et des partis à influences diverses. Les principaux partis de Droite sont les suivants :L’UMP, l’union pour un mouvement populaire, crée par Jacques Chirac après sa réélection en 2002, afin de réunir la droite dans un parti unique. Ainsi par cette nouvelle union, le RPR, Rassemblement pour la République, à tendance néo gaulliste, et le mouvement DL, Démocratie libérale sont dissous. Une partie de l’UDF, union pour la Démocratie française, rejoint également l’UMP, dont Nicolas Sarkozy qui en prend la présidence en 2004 avant d’être élu Président de la République en 2007. LE NOUVEAU CENTRE est créé par les dissidents de l’UDF, le 29 mai 2007. Il regroupe ceux qui ont soutenu François Bayrou au premier tour de l’élection présidentielle de 2007 et Nicolas Sarkozy au second tour. LE MODEM, mouvement démocrate, est issu de la transformation de l’UDF au lendemain de l’élection présidentielle de 2007, il se situe à égale distance entre la droite et la gauche. LE MOUVEMENT POUR LA France, parti souverainiste, libéral, aux confins de la Droite et de l’Extrême Droite, son candidat fut Philippe de Villiers. L’extrême droite est représentée par :LE FN, le Front national, a été fondé par Jean Marie Le Pen en 1972, il est dirigé, depuis 2011, par sa fille Marine Le Pen qui affirme aucune accointance, ni avec la droite ni avec la gauche. LE MNR, le Mouvement national républicain, issu de la scission en 1998 avec le Front national, son président est Bruno Mégret. LA LS, ligue du sud, crée en 2010, regroupe des anciens du FN, et prône des valeurs quasi identiques, de conservatisme et de souverainisme. Les principaux partis de Gauche sont :Le PS, Parti socialiste, a été créé en 1971 par François Mitterrand, issu de la gauche et du centre gauche. Le président de la République actuel, François Hollande en est issu. La première secrétaire du parti est Martine Aubry, maire de la ville de Lille. LE PCF, Parti communiste français, a été fondé en 1920, sur les valeurs du communisme. Il est actuellement l’un des composants du Front de Gauche. Il est dirigé par Pierre Laurent qui succède à Marie Georges Buffet. Europe Ecologie, les verts, parti de gauche tendance altermondialiste, anticapitaliste, dont l’actuelle représentante, plus modérée que ses prédécesseurs est Cécile Duflot. MRC, le Mouvement républicain et Citoyen, issu de la scission d’avec le parti socialiste et fondé par Jean Pierre Chevènement, fondé dans les années 2000. Le PG, le parti de gauche, fondé par dissidence au parti socialiste en 2008 par Jean Luc Mélenchon et qui a fait une percée lors de l’élection présidentielle de 2012. Le MUP, le mouvement unitaire progressiste, a été fondé par Robert Hue, issu du parti communiste français, en 2009. Les partis d’extrême gauche :La LO, lutte ouvrière, qui défend les idées du trotskisme, a été fondée en 1936. Sa représentante actuelle est Nathalie Arthaud qui succède à Arlette Laguiller. Le NPA, nouveau parti anticapitaliste est issu en 2009 de la ligue communiste révolutionnaire, menée par Olivier Besancenot. D’autres partis, de droite, de gauche, du centre ou défendant des courants de pensée, des idéaux et des revendications sont représentées en France, par exemple le Parti chrétien démocrate, l’Alliance centriste, Debout la République, le Centre National des indépendants et des Paysans, la République solidaire et bien d’autres plus ou moins actifs.
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