Bonjour les étudiants aujourd’hui nous allons parler du Commerce équitable.
- Activité A – L’association Artisans du Monde
- Activité B – Qu’est-ce que le commerce éthique ?
- Activité C – Compréhension orale
Merci de consulter le site : https://www.artisansdumonde.org/
Tous et toutes Artisan·es de ce monde !
Sources (Extraits d’artisans du monde)
Aujourd’hui, partout dans le monde, un mouvement sort de terre : nous savons tous et toutes qu’un autre monde est possible, que des liens forts existent entre solidarité, écologie, démocratie et justice sociale… Mieux encore, nous travaillons à des solutions concrètes qui permettent à la société d’entrer en transition vers ce monde ! Mieux produire, mieux consommer, être plus juste : ces préoccupations sont au coeur de notre société et de nos choix de vie, et le commerce équitable est une solution éprouvée : il garantit une production durable, davantage de justice sociale, moins d’inégalités entre les femmes et les hommes, une meilleure prise en compte de l’écologie et davantage de démocratie…
Mais nous ne sommes pas seul·es : des initiatives pour une transition écologique et citoyenne se multiplient partout ! Malheureusement, elles sont ignorées par les grands médias qui communiquent majoritairement des nouvelles négatives, donnant ainsi une image néfaste de l’évolution de la société. Pas étonnant que 6 personnes sur 10 estiment que les médias ne donnent pas assez d’informations positives et alors qu’elles sont 8 sur 10 à juger qu’une bonne nouvelle à un impact positif sur leur moral… Alors, nous, on a eu envie de vous redonner le sourire !
On lance une grande campagne, ludique, positive et engageante pour vous faire découvrir le visage d’Artisans du Monde, celui des bénévoles et des partenaires qui font vivre, chaque jour, notre mouvement. Parce que les actes valent plus que les grands discours, nous vous invitons à découvrir ces milliers de personnes qui “font” et à les rejoindre… et parce que pour nous, engagement rime avec convivialité, nous avons préparé des surprises tout au long de l’année : jeux concours, événements, et bien d’autres choses encore !
ACTIVITÉ A
Allez sur le site pour trouver les réponses
Artisans du Monde, un mouvement citoyen avant tout
Artisans du Monde, c’est avant tout un mouvement associatif et citoyen qui défend, depuis 1974, un modèle alternatif de commerce. Ce mouvement repose en grande partie sur l’engagement de plus de 6000 personnes de tous âges. Leur engagement est essentiel pour faire vivre les magasins et mener des actions de sensibilisation et de mobilisation citoyenne.
Les magasins Artisans du Monde sont des lieux ouverts à tous, où le public peut acheter des produits issus du commerce équitable, mais également s’informer, s’éduquer et s’engager en faveur d’un commerce mondial humainement et économiquement plus équilibré.
La force d’Artisans du Monde se fonde en effet sur ses trois piliers d’action qui sont :
- la vente de produits artisanaux et alimentaires en filière intégralement équitable, de la production à la distribution (conformément au cahier des charges de la World Fair Trade Organization);
- l’éducation au commerce équitable : les équipes éducatives des associations locales mènent des animations pédagogiques et construisent des outils pour donner aux citoyens des clés de compréhension sur le commerce mondial
- les campagnes de mobilisation citoyenne et d’interpellation des décideurs politiques et économiques pour plus de justice dans le commerce mondial.
Artisans du Monde, à travers son expérience, ses valeurs et l’exigence de son modèle commercial s’inscrit pleinement dans un modèle d’économie sociale et solidaire.
Que comprenez-vous
- Quel est ce site ? de quel type s’agit-il ?
- Quel est le domaine d’intervention de cette organisation ?
- Quelles sont les différentes parties du site ?
- Que comprenez-vous ? que déduisez-vous ?
- Quel offre d’information trouve-t-on sur ce site ? quelle est son utilité ?
Trouvez des informations précises
- Depuis quand l’association existe-t-elle ?
- Quel est le but ? Pourquoi a-t-elle été créée ?
- Quelle est la particularité de cette association ? qu’est-ce qui la rend différente ? quelle est sa place en France ?
- à quoi correspond à la division dans cette association ? que s’est-il passé ?
- Quelles sont les 4 grandes périodes historiques de l’association ?
Artisans du Monde
Sources (Extraits d’artisans du monde)
Artisans du Monde, un mouvement citoyen avant tout
Artisans du Monde, c’est avant tout un mouvement associatif et citoyen qui défend, depuis 1974, un modèle alternatif de commerce. Ce mouvement repose en grande partie sur l’engagement de plus de 6000 personnes de tous âges. Leur engagement est essentiel pour faire vivre les magasins et mener des actions de sensibilisation et de mobilisation citoyenne.
Les magasins Artisans du Monde sont des lieux ouverts à tous, où le public peut acheter des produits issus du commerce équitable, mais également s’informer, s’éduquer et s’engager en faveur d’un commerce mondial humainement et économiquement plus équilibré.
La force d’Artisans du Monde se fonde en effet sur ses trois piliers d’action qui sont :
- la vente de produits artisanaux et alimentaires en filière intégralement équitable, de la production à la distribution (conformément au cahier des charges de la World Fair Trade Organization);
- l’éducation au commerce équitable : les équipes éducatives des associations locales mènent des animations pédagogiques et construisent des outils pour donner aux citoyens des clés de compréhension sur le commerce mondial
- les campagnes de mobilisation citoyenne et d’interpellation des décideurs politiques et économiques pour plus de justice dans le commerce mondial.
Artisans du Monde, à travers son expérience, ses valeurs et l’exigence de son modèle commercial s’inscrit pleinement dans un modèle d’économie sociale et solidaire.
à Propos du commerce équitable
Le commerce équitable au fil du temps
La toute première forme de commerce équitable se développe aux Etats-Unis dans les années 40, lorsque des associations de citoyens commencent à faire du commerce avec des communautés pauvres des pays du Sud. Il se développera en Europe une dizaine d’années plus tard, sous l’impulsion d’organisations telles que OXFAM, ainsi que, petit à petit, dans plusieurs autres pays.
L’année 1964 marquera la première reconnaissance internationale de ce que l’on appellera le “commerce équitable” lors de la Conférences des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED). C’est là que le célèbre slogan “Trade, not Aid” (“Du commerce, pas de l’aide”) sera forgé et par la suite repris par des associations pour expliquer leur vision qui vise à rompre avec la logique d’assistance et de coopération classique.
En France, c’est en 1974 que l’association Artisans du Monde naît, de l’initiative de citoyens engagés qui veulent soutenir les producteurs de jute du Bangladesh, dont les cultures ont été ravagées par les inondations récentes. Ils achètent leur surplus et le vendent sur le marché français. Leurs actions sont étroitement liées, pendant un temps, à celles de l’Abbé Pierre.
Durant les années 70-80, le commerce équitable se structure rapidement et c’est tout le mouvement qui se professionnalise pour satisfaire les normes nationales.
Les années 80 marquent un tournant pour le commerce équitable. Le nombre d’associations Artisans du Monde triple en quelques années. Elles décident en 1984 de se doter d’une véritable centrale d’achat : Solidar’Monde. En 1988, un label de commerce équitable verra le jour aux Pays-Bas avec la création de l’association Max Havelaar. Le mouvement atteint une véritable portée internationale avec la création en 1989 d’une organisation mondiale du commerce équitable la WFTO (World Fair Trade Organisation).
A la fin des années 90, le commerce équitable va encore plus se développer hors des circuits spécialisés (boutiques associatives, magasins bio…) : certains produits sont désormais distribués dans les grandes surfaces.
A l’heure actuelle, la notoriété du commerce équitable ne cesse d’augmenter : en 2014, le chiffre d’affaires du commerce équitable a progressé de 16% pour atteindre 499 millions d’euros, et près de 3 Français sur 10 achètent mensuellement des produits issus du commerce équitable.
Enfin, une évolution notable dans le domaine du commerce équitable a été impulsée dernièrement par la promulgation de la loi du 31 juillet 2014, qui permet à la définition du commerce équitable, jusqu’alors cantonné aux relations Nord-Sud, de s’élargir également aux relations Nord-Nord. En 2017, pour la première fois, le marché global du commerce équitable en France dépasse le milliard d’euros (dont plus de 60% pour le commerce équitable nord-sud et un peu moins de 40% pour le commerce équitable origine France)
Qu’est-ce que c’est que le commerce équitable ?
In fine, le commerce équitable est le pilier d’une économie respectueuse des droits économiques, sociaux culturels et environnementaux.
Définition du commerce équitable
Depuis 2001, la définition commune du commerce équitable est la suivante :
« Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, en particulier ceux du Sud.
Les organisations du commerce équitable, soutenues par de nombreux consommateurs, s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion publique et à mener campagne pour favoriser des changements dans les règles et les pratiques du commerce international conventionnel ».
****Critères généraux du commerce équitable****
Le commerce équitable se base sur une série de valeurs, traduites en critères, qui sont communs aux 8 référentiels internationaux reconnus de commerce équitable :
- des critères économiques : accès au marché facilité ; paiement d’un prix juste ; relations commerciales à long terme ; préfinancement des commandes si besoin ; transparence et traçabilité…
- des critères sociaux : respect des conventions fondamentales de l’OIT (temps de travail, revenu minimum, âge minimum, liberté syndicale …) ; absence du travail des enfants et du travail forcé
- des critères d’empowerment (renforcement et autonomie) : fonctionnement démocratique et participation aux décisions ; égalité des travailleurs…
- des critères environnementaux : respect de la biodiversité ; interdiction des substances dangereuses ; utilisation des ressources naturelles ; gestion écologique des déchets et des emballages…
- des critères de sensibilisation : sensibilisation des populations aux enjeux d’un commerce mondial plus juste
Définition légale du commerce équitable – Article 94 – Loi ESS (2014)
« II.-Le commerce équitable a pour objet d’assurer le progrès économique et social des travailleurs en situation de désavantage économique du fait de leur précarité, de leur rémunération et de leur qualification, organisés au sein de structures à la gouvernance démocratique, au moyen de relations commerciales avec un acheteur, qui satisfont aux conditions suivantes :
- « 1° Un engagement entre les parties au contrat sur une durée permettant de limiter l’impact des aléas économiques subis par ces travailleurs, qui ne peut être inférieure à trois ans ;
- « 2° Le paiement par l’acheteur d’un prix rémunérateur pour les travailleurs, établi sur la base d’une identification des coûts de production et d’une négociation équilibrée entre les parties au contrat ;
- « 3° L’octroi par l’acheteur d’un montant supplémentaire obligatoire destiné aux projets collectifs, en complément du prix d’achat ou intégré dans le prix, visant à renforcer les capacités et l’autonomisation des travailleurs et de leur organisation.
« Chaque entreprise intervenant dans ces filières est en mesure de produire des informations relatives à la traçabilité des produits.
« Les entreprises faisant publiquement état de leur appartenance au commerce équitable participent à des actions de sensibilisation et d’éducation à des modes de production et de consommation socialement et écologiquement durables.
Source : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2014/7/31/2014-856/jo/article_94
Les garanties du commerce équitable
Qu’est-ce que la garantie de commerce équitable ?
La garantie est une assurance délivrée à l’issue du contrôle de l’adéquation entre des critères et des pratiques. Un système de garantie = un cahier des charges (critères) + un processus de contrôle + une identité visuelle (logo …).
Deux approches de commerce équitable
Pour comprendre les garanties de commerce équitable, il faut comprendre les différentes approches qui existent :
- L’approche “produits” : ce sont les productions et les produits qui sont contrôlés et certifiés ;
- L’approche “organisation” : ce sont les acteurs (producteurs/importateurs/distributeurs) qui sont contrôlés et garantis “acteurs de commerce équitable”.
Plusieurs systèmes de garanties existent donc pour répondre à ces différentes approches. Actuellement, dans le monde, il existe 8 systèmes de garantie privés de commerce équitable reconnus publiquement. Chaque système a son propre référentiel de critères, son propre processus de contrôle, sa propre identité visuelle.
La plupart de ces systèmes sont des systèmes de garantie “produits”. C’est-à-dire que ce sont les productions/produits qui sont contrôlés selon les critères, et non les pratiques des organisations. Ainsi, les acteurs ne sont pas soumis sur l’intégralité de leurs pratiques aux exigences des systèmes de garantie. Voilà pourquoi les producteurs peuvent demander une certification sur toute ou partie de leurs productions. Voilà pourquoi l’on peut retrouver des produits certifiés “équitables” dans tout lieu de distribution, y compris des lieux qui n’ont pas forcément des pratiques respectueuses des critères.
Un seul système, celui de la WFTO, est une garantie “organisation”. C’est-à-dire que ce sont les pratiques des organisations en entier qui sont contrôlées selon les critères, et non les produits. Ainsi, tous les acteurs, qu’ils soient producteurs, importateurs ou distributeurs, sont soumis au même système de garantie. Voilà pourquoi ce dernier permet de construire des chaînes commerciales respectueuses des critères de commerce équitable dans leur intégralité : de la production à la distribution, des filières intégrées de commerce équitable.
Une définition légale
Le commerce équitable est défini en France par une loi, et un décret d’application.
Quand on dit “équitable”, c’est “commerce équitable”
L’article 173 de la loi Pacte, publiée le 24 mai 2019, qui permet la protection officielle du terme “équitable” via l’amendement de la définition légale du commerce équitable.
Seuls les produits conformes à la définition du commerce équitable inscrite à l’article 94 de la loi sur l’Économie Sociale et Solidaire de 2014 peuvent comporter le terme “équitable” dans leur dénomination de vente.
ACTIVITÉ B
Que remarquez vous ?
- Qu’est-ce que le commerce équitable
- A qui profite-t-il ?
- Quels sont les acteurs du commerce équitable ?
- Pour vous qu’est-ce que cela implique ?
- Pour le producteur qu’est-ce que cela implique ?
- Pour les intermédiaires qu’est-ce que ce la implique ?
- Quel est le rôle du gouvernement ?
- A quoi servent les organismes ?
ACTIVITE C
Compréhension orale
Le commerce : un / le commerce, commercial / commerciale; une entreprise; un producteur / une productrice; une production; un consommateur / une consommatrice; une consommation; un marché; un coût; un prix; rémunérateur / rémunératrice; un partenaire; une prime; un financement; travailler; une qualité; une traçabilité; un produit; vendre; un label; acheter.
Le lexique des affaires. Quel mot correspond à chaque définition ?
- Compétition entre différentes entreprises présentes sur le même marché :
- o un concours
- o une concurrence
- Fait de se procurer l’argent nécessaire à l’activité d’une entreprise :
- o un budget
- o un financement
- Possibilité de suivre un produit depuis sa production jusqu’à sa commercialisation :
- o un label
- o une traçabilité
- Activité d’achat et de vente de marchandises :
- o le commerce
- o la consommation
- consommer (plusieurs définitions)
- o absorber un aliment ou une boisson
- o utiliser une source d’énergie pour son fonctionnement
- o utiliser tout le temps nécessaire à la finalisation d’une tâche
- o acheter une marchandise, un produit
- un marché/le marché
- o compétition entre plusieurs produits ou services
- o ensemble de tractations, d’échanges entre acheteurs et vendeurs
- o rassemblement de différents vendeurs dans un même lieu public
- o groupe d’acheteurs potentiels d’un produit, ou type de produits
****Vrai ou faux****
1) Le commerce équitable vise à inverser le rapport de force entre les producteurs et les distributeurs. |
||
2) Dans le commerce équitable, on se soucie également des consommateurs. |
||
3) Le principe du commerce équitable est de faire disparaître la concurrence. |
||
4) La mise en place du commerce équitable ne concerne que les entreprises et les groupements de producteurs. |
5) Les producteurs doivent garantir la qualité de leurs produits. |
||
6) Les producteurs doivent s’engager au niveau social, mais aussi écologique. |
Extrait de Le coq chante du 22/01/2017 : (b.a.b.b.a.a.)
Les mots clés. Écoutez une première fois le document et cochez dans la liste suivante tous les mots fréquemment employés par les intervenants.
- o équitable
- o commerçant
- o usine
- o relation commerciale
- o entreprise
- o financer
- o producteur
- o partenariat
- o consommateur
- o vendeur
- o rémunération
- o règle
- o organisation
- o négociation
- o projet
- o contrat
- o produit
Le commerce équitable : définition.
Écoutez l’extrait 1 [du début à 0’45’’ – vous pouvez écouter les players dans la version en ligne de l’exercice sur le site RFI Savoirs]. Cochez la ou les bonne(s) réponse(s) en fonction de ce que vous comprenez.
x
La régulation du marché. Écoutez l’extrait [de 0’46’’ à la fin]. Cochez toutes les règles évoquées dans le document qui s’appliquent dans le cadre du commerce équitable :
-
- oLe prix d’achat des marchandises doit être rentable pour les producteurs.
- oLes entreprises doivent verser une prime aux producteurs les plus rentables.
- oLes partenariats commerciaux doivent durer plusieurs années.
- oLes producteurs doivent être aidés pour trouver des moyens de financer leurs exploitations.
- oLes producteurs doivent s’engager à réduire le temps de travail de leurs salariés.
- oLes producteurs doivent améliorer leurs produits, combattre les discriminations et respecter l’écosystème local.
Les objectifs. Avez-vous bien compris ? Lisez les moitiés de phrases suivantes puis associez-les en notant le numéro qui convient :
Le commerce équitable propose de :
- créer un label pour… …..
- inciter les projets de groupe pour… …..
- instaurer des règles pour… …..
- soutenir les producteurs pour… …..
- garantir des prix les plus bas possibles.
- leur donner la possibilité d’investir.
- rendre les lois du marché plus justes.
- renforcer les collectifs de producteurs.
- les empêcher de vendre à perte.
- éclairer les choix d’achats des consommateurs.
L’expression de la nécessité et du but. Placez les verbes suivants dans le texte, conjugués à la forme qui convient, comme dans l’exemple : avoir ; améliorer ; créer ; être ; pouvoir ; mettre ; développer.
Il est nécessaire de ………………..….. des règles en place pour que la concurrence soit plus juste.
Il faut que les producteurs ce ………………..….. un accès facilité au financement afin de ce ………………..….. leur activité ce ………………..….. la qualité de leurs produits.
Il faudrait ce ………………..….. un label pour que les consommateurs ce ………………..….. choisir plus facilement les produits qu’ils souhaitent consommer.
Le transcript
Julie Stoll :
Le commerce équitable c’est un moyen de développer des relations commerciales entre des entreprises et des organisations de producteurs pour rééquilibrer ce rapport de force. De manière à ce qu’il soit plus équitable pour les producteurs et pour leur environnement.
Et c’est aussi des relations commerciales qui se revendiquent équitables auprès du consommateur, pour les aider à faire des choix de consommation différents. Et donc le marché, s’il n’y a pas de mécanismes de régulation à ce marché-là, c’est la loi du plus fort qui l’emporte, et donc il faut se mettre des règles en place. La concurrence soi-disant libre et parfaite, le marché tout puissant, il ne produit pas ça, et donc il faut mettre en place des mécanismes régulateurs, avec les états, avec les organisations internationales, pour éviter ces dérives.
[musique]
La relation commerciale entre les producteurs et l’entreprise doit couvrir a minima les coûts de production, donc déjà il faut que le prix soit rémunérateur. Ensuite l’autre règle c’est que cette relation commerciale, elle doit se faire dans la durée, au moins trois ans, on [ne] change pas de partenaire commercial comme on change de chemise. On est ensemble dans un projet commun.
Il y a également une prime pour projet collectif, c’est-à-dire qu’on a envie que l’organisation de producteurs, qui est souvent le maillon le moins fort de la chaîne, puisse avoir les moyens de se renforcer et de développer des projets collectifs.
Et enfin, dans les règles du commerce équitable il y a un appui pour faciliter l’accès au financement, et en échange de ces règles-là, les organisations de producteurs, elles, elles s’engagent à travailler sur la qualité, à travailler sur l’égalité femmes/hommes, à travailler sur la préservation de l’environnement. C’est comme ça que ça fonctionne. Et in fine, en bout de chaîne, avec toute la traçabilité, sur les produits vendus issus du commerce équitable, on met un label pour que les consommateurs choisissent en connaissance de cause les produits qu’ils souhaitent acheter.
[musique]
1. « Le commerce équitable c’est un moyen de développer des relations commerciales entre des entreprises et des organisations de producteurs pour rééquilibrer ce rapport de force. »
2. « Et c’est aussi des relations commerciales qui se revendiquent équitables auprès du consommateur, pour les aider à faire des choix de consommation différents. »
3. « La concurrence soi-disant libre et parfaite, le marché tout puissant, il ne produit pas ça, et donc il faut mettre en place des mécanismes régulateurs, […] »
4. « […] et donc il faut mettre en place des mécanismes régulateurs, avec les états, avec les organisations internationales, pour éviter ces dérives. »
5. « […] et en échange de ces règles-là, les organisations de producteurs, elles, elles s’engagent à travailler sur la qualité, […] »
6. « […] et en échange de ces règles-là, les organisations de producteurs, elles, elles s’engagent à travailler sur la qualité, à travailler sur l’égalité femmes/hommes, à travailler sur la préservation de l’environnement. »
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