Mardi 29 octobre, jour 20
- Expression médiévale du jour
- Saint Barthélémy Chapitre 1
- Etape 2
- musique
- Oeuvre d’art Livre de Prières
Rappel
- 22% Project Final (written, video, and oral)
- 3% dropbox préparation
- 10% écrit
- 7% présentation/vidéo
- 2% débat du Final
- 17% Video project/interview
- interview
- Transcription
- 10% 3 face à face with the Prof
- 1er 2%
- 2em 3%
- 3em 5%
📚 Devoirs 📚
pour aujourd’hui vous devez,
poster votre étape 2 (n’ouvrez pas un nouveau thread, mais répondez au thread existant)
📌 Nous allons observer Elie
nous allons parler de la vierge à l’enfant de Fouquet
📚 —- 📚
Le Cours
📌 Virelangue
Satan montant des cendres s’attend à descendre mon thé.
Sentant mon thé, je monte.
Satan m’entendant monter, redescends cendres et mon thé,
mais Satan s’étend, et cendres et mon thé descendent.
📌 Expression
DANS SON FOR INTÉRIEUR
Le forum désignait la place publique. Le mot pris le sens technique de juridiction et surtout juridiction ecclésiastique (pouvoirs de l’Église, en matière de justice, et leur étendue.) On distinguait le for intérieur (l’Église pouvait sanctionner les fautes commises par le biais de la confession et des pénitences), du for extérieur (toutes les affaires touchant à la religion, de près ou de loin, étaient jugées par des tribunaux ecclésiastiques). La distinction changea peu à peu de sens avec les siècles : for intérieur étant notre conscience qui nous juge, le for extérieur, les institutions, juges et tribunaux.
📌 Final
Instructions pour le final, étape 3
📌 Humanisme, Renaissance, Réforme
La réforme et la guerre
📌 St Barthélémy
475, St Barthélémy Chapitre 1
le personnage central n’est pas ici le frêle Charles IX, roi dépassé. Nous suivons ici Élie de Sauveterre, à partir de 1562. Ce jeune Protestant combat aux côtés de l’armée du prince de Condé, à la recherche de son frère et de sa sœur enlevés, et prend part à tous les combats de la fin des années 1560, jusqu’à se trouver aux côtés du roi de Navarre au moment du mariage sanguinolant conclu à Paris avec la reine Margot.
Le scénario est très fluide et permet de mettre au cœur de l’intrigue non pas un individu, mais une pulsion : la violence. « Arrive un moment où la question de tuer au nom de Dieu ne se pose plus… Nous tuons, nous prions… et nous recommençons… ». L’album essaye bien de souligner la convergence d’intérêts différents, tant politiques qu’économiques et sociaux, qui ont permis d’aboutir à un tel fanatisme, faisant perdre tout sens commun pendant quelques instants à un peuple entier.
📌 Représenter la femme
La vierge de fouquet
Vierge à l’enfant avec des séraphins et des chérubins
Diptyque de Melun – volet droit
La Vierge et l’Enfant entourés d’anges Tableau de Jean Fouquet, vers 1452-1455 (diptyque de Melun, volet droit) Bois (chêne). Dimensions : 94,5 x 85,5 cm
Les séraphins.
Les séraphins tiennent un rang très élevé parmi les anges pour ce qui est des privilèges et de l’honneur. Les séraphins sont des créatures spirituelles postées autour du trône de Yahwéh dans les cieux. Le mot hébreu seraphim est un nom pluriel dérivé du verbe saraph, qui signifie “ brûler ”. Le terme hébreu seraphim veut donc dire littéralement “ les brûlants ”. Ces puissantes créatures célestes sont des anges qui occupent sans doute une position très élevée dans l’organisation de Dieu, puisqu’ils sont montrés en train de servir auprès de son trône.
Les chérubins.
Ce sont des créatures angéliques de rang élevé ayant des devoirs particuliers, et différente de l’ordre des séraphins. La Bible parle 91 fois des chérubins ; ils sont mentionnés pour la première fois en Genèse 3:24 : après avoir chassé Adam et Ève d’Éden, Dieu posta à l’entrée est des chérubins (héb. : kerouvim) avec la lame flamboyante d’une épée “ pour garder le chemin de l’arbre de vie ”. On ne sait pas s’ils étaient plus de deux. Il est probable que l’ange qui devint satan était un chérubin.
Anges.
Puis vient l’immense armée des messagers angéliques dont Dieu se sert afin de communiquer avec l’homme. Leur rôle ne consiste toutefois pas uniquement à transmettre des messages. En tant qu’agents et délégués du Dieu Très-Haut, ils ont pour responsabilité d’exécuter ses desseins, que ce soit en délivrant et en protégeant ses serviteurs ou en détruisant les méchants.
Fouquet a ici représenté la Vierge sous les traits d’Agnès Sorel. La Vierge d’Anvers, à la carnation d’une extrême pâleur, entourée d’anges rouges et bleus (des chérubins et des séraphins), se détache de façon frontale d’un fond bleu abstrait.
Les diverses composantes du tableau sont visiblement régies par un canevas géométrique précis, dont les lignes de force sont apparentes dans la forme triangulaire du groupe central, bien soulignée à gauche par la ligne oblique du manteau.
La frontalité de la composition est soulignée par l’écran rigoureusement parallèle au plan de l’image que constitue le trône, mais aussi par la disposition de trois des chérubins, l’un d’eux, au-dessus de l’Enfant, regardant droit vers le spectateur, tandis qu’un autre, au premier plan à gauche, est représenté strictement de profil. Seule dans cette composition, qui pourrait se suffire à elle-même, l’attitude de l’Enfant, imperceptiblement tourné vers la gauche et l’index de la main gauche pointé dans la même direction, suggère l’existence d’un pendant. Le puissant contrepoint rouge et bleu des anges, luisant comme des statues de bois peint, fait ressortir la blancheur du groupe central tout en contribuant au caractère visionnaire de la représentation.
On a souligné maintes fois l’espèce d’érotisme glacé dégagé par le volet droit de cet étrange tableau. Le fait que le peintre ait représenté la Vierge sous les traits d’une maîtresse royale a pu choquer. Les mobiles qui ont conduit à ce choix nous échappent encore aujourd’hui. Il fallait qu’ils fussent bien puissants et qu’ils aient eu l’approbation du roi, pour qu’un homme avisé et prudent comme l’était le trésorier de France ait osé braver l’opinion dans un lieu sacré et public en se faisant représenter en prière devant l’effigie de la belle Agnès transformée en Vierge Marie. Car c’est bien Agnès Sorel qu’il faut reconnaître, à n’en pas douter, dans le tableau d’Anvers, cette Agnès dont bien des témoignages du temps ont célébré la beauté et, mieux que la beauté, le charme et l’influence bénéfique qu’elle exerça sur Charles VII. Son grand front dégagé, son nez droit et pointu, sa bouche petite, sa fossette au menton, se retrouvent identiques dans son tombeau de Loches et plus encore dans les portraits dessinés de la “dame de Beauté” qui circulèrent à partir du règne de François Ier. Le type de la Vierge du diptyque de Melun dut être très tôt célèbre. Le plus souvent, les dérivations suscitées par le panneau d’Anvers ont dû être élaborées à partir de carnets de dessins et peut-être de variantes créées par Fouquet lui-même ou dans son atelier.
La vidéo du jour
Vierge de Fouquet , Agnès Sorel
You must be logged in to post a comment.