Granger, gauche Guillaume habillé en marchand conquiert Nîmes. Centre : le mariage. Droite : Guillaume tue le géant Isoré. Illuminations du XIIIe. manuscripts of the ‘Chanson de Guillaume d’Orange.
Nous allons étudier
– Le contournement de Louis
– Le charroi de Nimes
– Guillaume d’Orange
– Le Moniage de Guillaume
Et nous porterons plus particulièrement notre intérêt sur le vêtement et l’accessoire.Quels vêtements ou accessoires font un roi, un chevalier, un marchand, un moine ???
Y a-t-il une métamorphose du personnage lorsqu’il revêt ses objets ?
Quel sont les messages de l’auteur concernant cet habituel postulat “l’habit fait le moine” ?
Le cycle de Guillaume d’Orange
Le cycle le plus imposant de l’épopée médiévale, constitué entre le XIIe et le XIVe siècle, repose sur le concept de geste, famille héroïque au sein de laquelle se détache le personnage de Guillaume, marqué par une blessure glorieuse (la boce sur le nez ou la mutilation de celui-ci), qui conquiert Orange sur le Sarrasin Tiébaut auquel il ravit aussi Orable, son épouse, devenue chrétienne sous le nom de Guibourc. Ce cycle compte 26 chansons dont 10 concernent Guillaume, son neveu Vivien et Rainouart, le frère de son épouse, Guibourc (le petit cycle). Quant aux autres chansons, elle concernent le lignage de l’ancêtre supposé de Guillaume : Garin de Montglane. “La geste de Guillaume d’Orange est le modèle même de l’assemblage cyclique épique. Elle s’est constituée progressivement, autour d’un noyau ancien, par le rassemblement de chansons séparées ayant vécues d’une vie autonome avant leur regroupement, mais aussi au moyen de créations ad hoc, proprement cycliques, visant soit à établir un pont entre des œuvres mal ajustées (ainsi de la Chevalerie Vivien qui prend place entre les Enfances Vivien ou La Prise d’Orange et Aliscans qui commence en plein cœur de la bataille et appelait donc une soudure, un raccord), soit à étendre la matière à la parenté du héros principal, Guillaume…” (p. 13 de l’introduction de Dominique Boutet dans son édition du Cycle de Guillaume d’Orange).
BOUTET, Dominique, Le cycle de Guillaume d’Orange, Anthologie, Paris, collection Lettres Gothiques, 1996.

Charlemagne et Louis le Pieux (ref Le couronnement de Louis) XIVe
– Enfances de Garin de Montglane, – Garin de Monglane, – Hernaut de Beaulande, – Renier de Gênes, – Aimeri de Narbonne, – Enfances Guillaume, – Département des Enfants Aimeri, – Siège de Narbonne, – Couronnement de Louis, – Charroi de Nîmes, – Prise d’Orange, – Enfances Vivien, – Chevalerie Vivien, – Aliscans, – Rainouart, – Bataille Loquifer, – Moniage Rainouart, – Siège de Barbastre, – Bueves de Commarchis, – Guibert d’Andrenas, – Prise de Cordres, – Mort Aimery de Narbonne, – Enfances Renier, – Foulque de Candie, – Moniage Guillaume, – La chanson de Guillaume
Combat entre Guillaume d’Orange et Isoré – XIIIe siècle – (Véronique PAGNIER)
Article à lire (http://graal.hypotheses.org/517) Le scandale du stemma contaminé. Note sur l’usage des cardiogrammes en philologie.
Le Charroi de Nîmes est l’une des plus anciennes chansons puisque, selon Jean Frappier, elle a été écrite vers le milieu du XII°, ” entre 1135 ou 1140 au plus tôt et 1160 ou 1165 au plus tard”. Elle prend pour thème un roi ingrat qui, lors de la distribution des récompenses (des fiefs), oublie Guillaume Fierebrace (le personnage étant inspiré de Guillaume de Toulouse). Celui ci, ne voulant pas être en reste, utilise la ruse pour conquérir alors la cité de Nîmes, aux mains des sarrasins.
Le style est assez éclectique. En effet, le texte associe l’héroïque, le comique, le pathétique, le réalisme et le burlesque.
Guillaume, au retour de la chasse, apprend que le roi Louis a, en son absence, distribué les fiefs à son entourage et l’a oublié. Il rappelle au roi les services rendus et lui demande d’aller conquérir le royaume de Nîmes.
Dieu, dit Guillaume, toi qui naquis de la douce Vierge
pourquoi ai-je tué tant de beaux jeunes gens
et pourquoi ai-je affligé tant de mères,
péché qui est resté au plus profond de moi-même ?
J’ai servi si longtemps ce mauvais roi de France,
sans y gagner la valeur d’un fer de lance.
Il se déguise alors en marchand et cache ses hommes dans des tonneaux placés sur des charrettes…
Guillaume a réellement existé, il a conduit les grandes expéditions de Charlemagne en Espagne. En 806, il se retire dans l’abbaye qu’il a fondée. L’auteur du Charroi le transporte du règne de Charlemagne à celui de son fils Louis, époque de décadence. Un souverain faible trouve en face de lui de grands féodaux turbulents ou révoltés.
Le Charroi de Nîmes.
Table des matières
I) Intro: 2
II) La « matière de France » 2
III) Cycle de Guillaume d’Orenge 2
IV) Caractéristiques de la chanson de gestes 3
A- Un sous-genre épique 3
B- La composition épique 3
C- la récitation 4
D- Conclusion: 5
V) Les structures et les motifs du Charroi de Nîmes 5
A- remarques sur la structure du texte 5
Les petites laisses 5
Les laisses moyennes 5
Les grandes laisses: 5
B- Les motifs narratifs 6
L’assemblée royale (motif de la cour plénière) 6
Paroles d’insulte et de menace, vantardises, cris de guerre. 6
La parole de remémoration des exploits passés 6
Le combat au poing (le cassage de gueule) 6
C- Motifs rhétoriques 6
L’armement 6
La mêlée générale 7
Le portrait du héros. 7
La mobilisation des chevaliers. 7
exposé: ‘dernière offre du roi’ v380 à 414 dans laisse 15. 7
D- Reprise commentaire laisse 15 8
introduction 8
I ultime débandade du roi 8
Ultime tentative de persuasion 8
II) une situation insoluble? 8
Intro:
C’est une chanson de geste anonyme datant du début du XII qui a pour personnage Guillaume Fierbrace (futur Guillaume d’Orenge). C’est un baron de Charlemagne ( IIX, IX siècles) un des chevaliers principaux, il y a un écart de 4 siècles avec le temps de la composition, c’est un passé lointain mystifié, une chevalerie idéalisée.
La « matière de France »
Cette expression est emprunté au prologue de la chanson de saisnes de Jean Bodel. Il distingue trois matières, ou fonds thématiques utilisés par les textes médiévaux:
- Matière de Rome
- ” ” de Bretagne
- ” ” de France
…Rome: Légendes de l’antiquité (4 romans conservés en tout), composés au XII siècle = « romans antiques »:
- Roman d’Eneas (réécriture de l’Eneide)
- ” ” de Troie (Iliade)
- ” ” De thèbes (Thébaïdes de Stace)
- ” ” d’Alexandre
→ anachronismes: transposés à l’époque contemporaine .
Bodel à écrit: « savantes et chargées de sens » = but didactique.
… Bretagne: Imaginaire breton, celtique, cette partie est beaucoup plus prolifique, les histoires sont regroupées autour du roi Arthur. On retrouve des lais, des romans de chevalerie, Tristan et Yseult…
Bodel: « irréelle et séduisante » = divertissement.
…France: Centrés autour de la figure de Charlemagne et son entourage, les héros sont nobles (barons, chevaliers), chansons de gestes.
« voient chaque jours leur authenticité confirmée » = valeur de vérité historique, au MA, témoignage sur un épisode célèbre.
Matière à la gloire de la France, exalter l’identité nationale. Thème de CdN (Charroi de Nîme)= démêlés du héros avec le roi de Louis (XII, Le pieu), rapports entre un vassal et son suzerain.
Cycle de Guillaume d’Orenge
Constitué entre XII et XIV. G. Boulet: « ce cycle comporte 26 chansons dont 10 font le petit cycle (qui portent sur Guillaume, son neveu Vivien et son beau-frère Raynouard) …. »
C’est un rassemblement de chansons liées entres elles par des chansons de raccord, écrites à postériori. Une fois que tous les grands exploits étaient narrés ils élargissaient le cycle avec de nouvelles aventures, des épisodes méconnus, des récits de jeunesse etc…)
= il y avait de nombreuses copies c’était un personnage très populaire.
Le CdN est situé entre le couronnement de Louis et la prise d’orange.
Le CdN, chanson de raccords? Dans le prologue on trouve un rappel du couronnement de Louis mais aussi des chansons qui suivent. Mais il se pourrait juste que le prologue ait été remanié pour créer une continuité, une cohérence cyclique.
Caractéristiques de la chanson de gestes Un sous-genre épique
‘gesta’ – gerere = agir
gestes= faites et gestes, exploits.
La chanson de geste est la forme que prend le sous-genre de l’épopée au MA.
En 1100, la chanson de Roland à un grand rayonnement.
Qu’est ce qui caractérise une épopée?
- Narre des exploits héroïques, souvent par des guerriers. (dans la 1ére partie du CdN, on s’éloigne un peu de ça mais narre quand même les exploits passés par la confrontation entre Guillaume et son roi, il montre son caractère de héros en se posant d’égal à égal avec le roi.)
- l’univers décrit est légendaire (dans l’Iliade, des divinités interviennent), ici nous avons un passé mythique mais pas de surnaturel. Mythe de la grande lignée des carolingiens (Charles Martel, Pépin le bref, Charlemagne, Louis le Pieux) qui sont tous qualifiés d’empereurs, époque des rois honnêtes, des chevaliers valeureux. La France avait un rayonnement extraordinaire qui est idéalisé, ce ne sont pas des réalités historiques (héros # sarrasins, chrétiens # païens).
- Un univers féodal: essentiel dans le ressort dramatique car les rapports personnels font avancer la chanson. Il y avait un vrai rapport d’hommes à hommes dans la féodalité, quand mécontentement, on ne passe pas par un juriste.
- Ce ne sont pas des personnages solitaires, ils sont liés aux autres (Guillaume et son neveu, Achille et Patrocle) , l’idéal de la monarchie française – bravoure exceptionnelle.
La composition épique
Comment est construite une épopée?
La longueur est variée mais la chanson de geste est écrite en décasyllabes épiques (10)- césure à la 4ème syllabe ( a minori 4/6).
« Oiez, seignor, / Deux vos croisse bonté »
exception, la césure épique:
« Comme il prist ny/m(es) par le charroi mené »
→ le (es) n’entre pas en compte. Cela permet de marquer une pause forte dans le vers mais garde la souplesse 4/6.
Le nom des strophes est ‘laisses ‘, la longueur est variable, ne renvoir pas forcément à une unité thématique mais toutes les dernières syllabes ont une terminaison similaire.
Le style épique aime :
- les hyperboles « le meilleur homme qui ait jamais cru en dieu »
- les images « n’a pas de foin à donner à son cheval » = pauvre
- les épithètes homériques « le marquis au court nez » « le ber (=le brave) », « a la chiere hardie » (= au visage farouche)
composition des différentes premières laisses du cycle:
- commencent toutes par « oyez segnors »
- invocation à Dieu pour plaire à l’auditoire
- réclame de la chanson avec 2 motifs: la bonne chanson + chanson rare.
- Place variable à la description du contenu de la chanson.
- Certains vers sont identiques « c’est de Guillaume le marquis au court nez », « c’est de guillaume au court nez le marquis »…
la récitation
Chanson de geste: car textes fait pour être chantés, récités à voix haute devant un publique par des professionnels appelés ‘jongleurs’. Les jongleurs connaissaient le canevas du texte mais la formulation changeait, ils n’apprenaient pas par cœur. Ils pouvaient l’allonger, la compléter ou la résumer selon les situations.
Les auteurs restés anonyme sont appelés les ‘trouveurs’, il est probable que c’était les même personnes jongleurs/trouveurs. Ils pouvaient être accompagnés d’instruments de musique mais avec mélodie simple, seuls 2 vers avaient une mélodie particulière (le 1er et le dernier, appelés vers d’intonation et vers de conclusion).
Le publique: apostrophé au vers 1: formule de politesse, ne signifie pas que le publique était noble, au contraire,la chanson de geste est un genre populaire en opposition avec le roman de chevalerie. Dans un château ou dans un cour d’auberge, devant des barons ou au milieu d’une foire. Beaucoup de chanson on des traces de demande d’argent au début, ne chante que s’il est assez payé à l’avance. C’est surement pourquoi les prologues ressemblent à des réclames. Avait souvent lieu après le repas et avant la nuit= souvent pas plus de 2 heures. Environ 1000 vers à l’heure, certaine vont jusqu’à 40 000 vers, la chanson de Roland en fait 4000.
Les textes sont des aides mémoire, ils notaient aussi les adresses au publique: recréaient un sentiment de communauté car les chansons des gestes servaient à recréer nue identité nationale. A aussi une influence sur les versions des manuscrits: des variantes sur une même chanson.
Conclusion:
On ne peut étudier le charroi de Nîmes comme un roman, on a besoin de le replacer dans son contexte littéraire, social et idéologique du milieu du XII siècle ou Guillaume fait office de héros national dans un chant qui est la célébration épique d’une identité collective. Il est donc porteur des valeurs chrétiennes et féodales à distinguer des valeurs des romans de chevalerie (héros solitaire).
Les structures et les motifs du Charroi de Nîmes
Polycopié n°3
remarques sur la structure du texte Les petites laisses
Dans le tableau, on voit qu’elles apparaissent de manière régulières (62%) toujours groupées par 3 ou 4 en règle générale. Elle peuvent évoquer des éléments lyriques, descriptifs ou narratifs:
- lyrique: notamment au pathétique: permettent de créer des //, des jeux de miroirs. La trame du récit reste au second plan, seul compte la parole des personnages et son efficacité poétique.
- Narratif: (ex: 41 à 45): étape sur la route de Nîmes, l’entrée en ville, affrontement de Guillaume sur les sarrasin. L’action est réduite, elles servent donc surtout à annoncer les laisses qui vont suivre, à brosser le décor, à créer un climat.
- Descriptions: peu développées (dut à l’esthétique de la chanson de geste). Point de départ à une scène. Détourne attention de la trame narrative= sorte de pause.
Donc: pauses dans la narration, détacher certains éléments que l’on veut mettre en relief (personnage, décor, une certaine formulation). Elles servent de jalons qui donnent à méditer au publique.
Les laisses moyennes
Celles ou vont se situer l’essentiel de l’action. La que vont se construire les scènes le personnages les événements. On peut reconstituer l’action jute avec elles. Entre 20 et 60 vers. Peuvent contenir des récits dans le récit, notamment des retour en arrière, la narration n’est pas toujours linéaire.
Les grandes laisses:
Que 4 dans toute la chanson. Entre 76 et 113. La 1ère est la laisse d’ouverture de la chanson: annonce de toute la première partie de la chanson. 2ème: histoire du marquis Bérenger trahit par le roi (sommet de l’altercation entre Guillaume et le Roi, moment charnière ou Guillaume se rend compte qu’il n’a rien à attendre de son roi et va devoir conquérir son royaume tout seul). 3Ème: épisode dont on pourrait se passer mais entraine le départ de Guillaume pour Nîmes. 4Ème (49): Guillaume est reconnu quand il essayait de se faire passer pour un marchand, bascule à une ruse à un affrontement en ordre de bataille.
Importantes pour le déroulement de l’action et ouvrent vers une nouvelle étape de la narration: fonction dramatique avant une bascule vers un nouveau ‘chapitre’, vers une nouvelle étape.
Les motifs narratifs
Les chansons de gestes ont un certain nombre de scènes repères, de scènes typiques.
L’assemblée royale (motif de la cour plénière)
Dés le vers 58 et suivants: occupe la première moitié du texte. La cour plénière est la cour rassemblant l’ensemble des vassaux, que pour des grandes fêtes. Les chansons de geste aiment à décrire ces cours plénières, avec des étapes obligée: repas, fête, ou séance de conseil entre le roi et ses plus grands vassaux. Ici sert de cadre à l’affrontement entre héros et le roi injuste.
Début: le héros entre de sa propre initiative sans être invité à la distribution de fiefs. N’est pas vêtu selon le protocole (revient de la chasse). Vient demander des comptes au roi, réclamer justice pour ses services: demande un fief. Ici démonstration de la faiblesse du roi (il est jeune, vient de monter sur le trone et n’est ps digne de son père Charlemagne). N’obtient rien= conquête par lui même= montre sa vaillance au combat et sa largesse. C’est le moteur de l’action de la deuxième partie de la chanson.
Paroles d’insulte et de menace, vantardises, cris de guerre.
Plaintes de Guillaume au roi quand celui ci veut déshériter les ainés des vassaux morts au combat= il manque à son devoir.
Vers 1332: Il se fait tirer la barbe (démasqué) et réagit par la colère
vers 1358: démasqué monte sur une pierre et harangue avant la bataille générale en menaçant les sarrasins.
Divers exemples de paroles véhémente des personnages qui nous introduisent dans un contexte d’affrontement/ très fréquent dans les chansons de gestes.
La parole de remémoration des exploits passés
Quand Guillaume rappel ses exploits au service de Charlemagne. Les formations sont souvent les mêmes, autour du verbe (se) membrer = se souvenir. Beaucoup de passages sur le couronnement de Louis
Le combat au poing (le cassage de gueule)
Régulièrement Guillaume tabasse les gens. Vers 742: quand il tue le traitre devant le roi. Vers 1372: quand il tue une roi sarrasin. Pas de combats: il suffit qu’il frappe une fois pour que les adversaires meurent. Seul héros des chansons de gestes aussi fort, d’ou son surnom « Guillaume Fierebrace » (bras forts).
Motifs rhétoriques L’armement
Quand le héros s’équipe. Vers 859 et suivants « ….. » les formules sont toujours les mêmes ainsi que l’ordre: le haubert, heaume, épée, on monte sur les destriers, les écus.
Puis on élargit à toute l’armée. V 867 « la on vit tant de heaumes étinceler » formulation typique de la chanson de geste avec un appel à l’auditeur ou on l’invite à s’identifier, ex: « lor veissiez»alors vous auriez vus »
Mais ici le motif est détourné, ne finit pas sur un combat (type sublime, pour impressionner) mais ici on tombe sur la trivialité, description d’un paysan= contraste brutal pour créer du comique.
V 1034/1046: décrit déguisement de guillaume: détournement du motif de l’armement. Tout est ramené au style bas en décrivant attributs d’un paysan.
La mêlée générale
V1423 et suivants: mise en scène visuelle et très générale de la bataille.
Le portrait du héros.
V12 « il fit beaucoup pour développer la chrétienté » = l’identifie à un style de héros épique, en quelques mots renvoi à toute une tradition.
V51 « était très noble et très vaillant »: description passe partout.
La mobilisation des chevaliers.
V641 et suivants: utilise le thème mais en plus trivial, une part au burlesque: monte sur une table et non pas une hauteur du champ de bataille, cri au lieu de haranguer. Mais en même temps montre l’enthousiasme du héros avant la bataille.
V115 utilisé non pas pour une bataille mais pour un voyage.
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