Stéréotypes éclairants
Rémi Bezançon a réalisé et écrit la comédie dramatique française, Le premier jour du reste de ta vie en 2008 qui dépeint une famille dysfonctionnelle au cours des cinq jours les plus importants de leur vie avec une variété d’acteurs français : Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Déborah François, Marc-André Grondin et Pio Marmaï. Ce film prend les petits moments et les montre avec humour et honnêteté d’une manière qui laisse l’audience s’attacher aux personnages qui essayent de trouver leur place dans la famille. Le film a été bien reçu par l’audience. Les acteurs et le réalisateur utilisent des stéréotypes pour apporter de l’esprit dans des scènes sombres, et les personnages sont décrits comme des clichés ce qui leur permet de révéler leur propre identité.
Bezançon n’a pas seulement réalisé ce film, mais il l’a aussi écrit. Ce n’est pas la première fois que Bezançon prend les deux rôles ; il a réalisé la majorité des scenarii qu’il a écrits. Les acteurs Déborah François et Pio Marmaï ont travaillés avec Bezançon après ce film. Par exemple, François dans le dessin animé Zarafa et Marmaï dans la comédie sentimentale A Happy Ending.
Le Premier Jour…a reçu neuf nominations aux Césars et a gagné trois prix : le César du meilleur espoir féminin pour Déborah François, le César du meilleur espoir masculin pour Marc-André Grondin et le César du meilleur montage pour Sophie Reine. Le film présente douze années de l’histoire d’une famille dans les années 80 avec des mouvements de balancier entre le présent et le passe. Le film débute avec toute la famille dans la banlieue Parisienne et décrit l’épreuve de recherche d’une identité pour la famille mais aussi pour chacun de les membres en montrant différent jours au cours desquels leur vie a changé drastiquement.
Dans Le premier jour…, le réalisateur utilise les stéréotypes comme des points pour apporter de l’humour dans une histoire sur les luttes familiales qui sont présentées par l’analyse des difficultés rencontrées par un membre et l’audience observe les réactions du reste de la famille. Dans des moments intimes, Bezaçon les prend un par un et apporte une touche de comédie pour se rire des stéréotypes et montrer que toutes les familles passent par les mêmes problèmes.
Il réussit à transformer des préconceptions sur les relations entre enfants et parents. Tandis que Marie-Jeanne essaie d’adopter la même attitude que sa fille, Fleur pense que sa mère est immature et pathétique. Avant les stéréotypes sur la relation entre mère et fille étaient comme des jeux mais lorsque la mère lit le journal de sa fille tout devient sombre. C’est l’unique moment où Bezaçon décrit les deux femmes à leur plus bas niveau. Fleur est présenté comme une fille qui grandit seule, trop rapidement et qui perd contrôle. Marie-Jeanne, trop préoccupée par le plaisir de sa fille, a oublié que c’est plus important de savoir qui elle est vraiment. La relation progresse finalement quand la mère comprend qu’elle doit laisser sa fille commettre ses propres erreurs.
Trouver sa propre identité prend du temps. Ce n’est pas une chose qui arrive par pur caprice. Il y en a tellement d’individus dans le monde qui passent leur vie dans un état passif car ils n’ont jamais eu la capacité de se remettre en question. Le réalisateur utilise les préconceptions qui sont formées par la société comme des points de départ pour ses personnages. Mais le but du film est d’affirmer que chaque personnage doit se découvrir lui-même sans oublier les personnes qui font d’eux qui ils sont.
Alors, le postulat du film est que la façon dont on grandit et les morales que nos parents nous enseignent sont des facteurs qui influencent notre identité. Les liens familiaux sont essentiels dans la recherche identitire, « La déstabilisation des liens familiaux est le premier facteur d’incertitude identitaire ». Chaque personnage du film éprouve ces liens mais tous retourne vers leur famille à la fin.
Selon moi, le film décrit les luttes d’une famille avec réalisme et honnête. Contrairement à des films populaires qui montrent des fins avec des dénouements heureux, « Le premier jour du reste de ta vie » indique que la vie nous met des bâtons dans les rues. Et finalement, on peut se demander s’il est normal que les familles ne soient pas parfaites et la famille Duval affirme que les personnes les plus proches sont celles qui nous connaissent le mieux, même si on ne se connaît pas encore soi-même.
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