Un Prophète est un drame criminel que se déroule en prison réalisé par Jacques Audiard et qui a été présente à Cannes, en 2009. C’est l’histoire de Malik (Tahar Rahim), un jeune délinquant que se retrouve en prison sans amis ni ennemis. Il devient-le protégé du chef de mafia Corse, César Luciani (Niels Arestrup), mais ses racines arabes lui posent des problèmes. Ce film de 2h35, produit par Why Not Productions, a gagné le Prix du Jury à cannes ainsi que d’autres distinctions pour sa représentation de la vie des criminels.
Un Prophète est l’histoire d’un jeune homme qui dans de mauvaises circonstances prend six ans de prison et doit faire le mal pour sauver sa vie. Ce jeune délinquant semble vierge il n’a pas de patrimoine, il n’st pas musulman bien qu’arabe, il n’a pas de famille culturelle à laquelle s’associer ni de formation professionnelle pour se projeter, il lui est donc plus facile de se transforme en un nouvel être méconnaissable. C’est un film sur l’apprentissage, qui a pris les tropismes du mentor, que l’on trouve dans les films mafiosi comme Goodfellas ou le Parrain à la française. Le tournage s’est fait dans les couleurs grises et bleues pour montrer la froideur et la sombre nature de la prison. Dans quelques séquences des rêves, l’image devient saccadée pour augmenter le sens de l’insécurité, l’instabilité et cette perpétuelle sensation d’inconstance qui existe dans une prison.
Le film commence sur un écran noir, on entend le brouhaha chaotique de la prison, les portes qui claquent, les hommes qui cherchent à se battre. L’image est troublée, un peu instable, mais elle se concentre sur un jeune homme, mal rasé, visage cabossé et ses mains enchaînées toutes seules. Le caméra qui suit Malik de très près, pendant la majorité du film, essaie de réfléchir ses humeurs et sentiments. Ce film ressemble à une étude psychologique, où le spectateur s’entraîne à la psychologie et observe la transformation irrémédiable d’un être humain. Cela rapproche le spectateur du personnage principal: quand il a peur, qu’il est heureux, qu’il a mal, le spectateur s’engouffre dans ses sentiments avec lui.
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